Mi-Carême : le 19 mars !

La Mi-Carême est une fête carnavalesque traditionnelle, d’origine française.

Fêtée le jour arrivé à la moitié du Carême, c’est-à-dire au vingtième des quarante jours du jeûne avant Pâques, par définition « le jeudi de la troisième semaine entière. En faisant un simple calcul (40/2), on pourrait penser que la fête doit tomber le troisième lundi du Carême (vingtième jour à compter du Mercredi des Cendres), mais les dimanches ne faisant pas partie du carême de pénitence, il faut donc rajouter trois jours de la semaine ce qui tombe toujours un jeudi !

C’est une pratique qui remonte au Moyen Âge. C’était une pause dans l’observance austère des journées menant au dimanche de Pâques ; pendant une journée, nous pouvions de nouveau chanter, danser, faire la fête ….et manger de tout !

Pourquoi les crêpes, les bugnes et autres traditions culinaires festives viennent-elles agrémenter ce jour ? La logique du bon sens économique ! Le Carême est un temps de jeûne et les générations passées prenaient très au sérieux cet aspect particulier. Même les œufs étaient interdits ! De plus il n’y avait pas de réfrigérateur… Et comme les œufs ne se conservent guère plus de vingt jours, c’est-à-dire la moitié de quarante, c’est pour ne pas perdre cette denrée précieuse pour beaucoup, qu’on l’utilisait sous toutes les formes possibles !

De la même manière, c’est pour vider les réserves qu’on fait des crêpes pour le Mardi gras. Après la mi-Carême, on attend à nouveau vingt jours pour décorer et illustrer la joie pascale les œufs gardés en réserve.

La Mi-Carême était aussi jadis en France la fête des blanchisseuses, des débitants de charbon et des porteurs d’eau. Depuis 2009, à Paris, la Mi-Carême est traditionnellement la fête des femmes.

Les recettes culinaires de Carême et de Pâques :

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