On ne le dira jamais assez : l’année 2020 nous interpelle à plus d’un titre. Le monde fait face à cette terrible pandémie dont les conséquences économiques sont dramatiques. Les écoles, les universités, les établissements professionnels et les paroisses, tous s’interrogent sur la reprise des activités académiques et pastorales.
Mais il nous faut repartir. Il faudra repartir différemment. Nous ne pourrons plus faire comme si rien ne s’était passé. Face aux adversités multiples, aux détresses, à la misère que nous n’avons pas à ignorer, nous devons « tenir compte du bien commun, apprendre la patience et la fraternité » (Mgr Denis Moutel le 15 août au pardon NDDLC). Notre pratique religieuse devra se purifier afin de pouvoir clamer comme saint Paul : « Avec le Christ, je suis un crucifié ; je vis, mais ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Car ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi » (Gal 2, 19b-20). La vie de foi au Fils de Dieu est une vie totalement ouverte aux autres ; une vie attentive et courageuse. La vie de foi au Fils de Dieu est reconnaissance et encouragement pour les bienfaits et les services rendus. C’est ainsi que nous ne saurons oublier notre projet d’organiser au printemps un repas convivial entre tous les fidèles de notre paroisse. Nous réorganiserons, en fonction de l’amélioration de la situation sanitaire, notre demi-journée de Récollection paroissiale. Une journée de balade en Trégor a échoué également au 1er mai dernier.
Personne n’est totalement fier de cette année pastorale qui s’achève, mais je tiens à reconnaitre avec vous notre bonne et prompte réaction pour organiser la reprise des célébrations dans nos églises. Que tous ceux qui se donnent de la peine, chaque dimanche pour accueillir et orienter les Fidèles, soient remerciés et encouragés.
Tout en nous souhaitant une bonne rentrée, je vous exhorte à vivre de l’espérance. « Cette espérance est pour nous comme une ancre sûre et solide pour l’âme, qui pénètre au-delà du voile » (Hb 6, 19). L’ancre est le symbole de l’espérance chrétienne. Avec vous, je confie cette nouvelle année pastorale à Notre Dame de l’Espérance !