L’Assomption est une des grandes fêtes de la vie chrétienne. Célébrée le 15 août, elle commémore la gloire de Marie avec Dieu au terme de sa vie terrestre. Marie a été enlevée de la vie terrestre pour entrer dans la vie en Dieu. Pour Marie, l’Assomption est la suite de sa participation à la vie de Jésus.
En proclamant les Béatitudes, Jésus nous invite à le suivre, à parcourir avec lui la voie de l’amour, la seule qui conduit au vrai bonheur. « Il possédait depuis toujours la condition divine, mais il n’a pas voulu demeurer de force l’égal de Dieu. Au contraire, il s’est dépouillé prenant la condition de serviteur » (Ph 2, 6-7). Misère et pauvreté ne vont pas ensemble ! C’est la pauvreté de cœur qui est source de bonheur et non la misère. « Les Béatitudes sont porteuses d’une nouveauté révolutionnaire, d’un modèle de bonheur contraire à celui qui nous est communiqué » par la mentalité du monde, dit le Pape François dans son message pour la 39e journée mondiale de la Jeunesse (2014).
Avec l’Eglise universelle nous célèbrerons l’Assomption de la Vierge Marie, mais, pour le Trégor en général et la paroisse de Perros-Guirec en particulier, le 15 août a une signification singulière. C’est le Pardon de Notre Dame de la Clarté ! Moment privilégié pour prier les uns pour les autres, pour la paroisse, pour la France et le monde.
Le Pardon de Notre-Dame de la Clarté mobilise depuis des siècles un nombre important de personnes de tous âges pour sa préparation et surtout pour sa célébration. Célébrer le Pardon en terre bretonne, c’est célébrer la fraternité, l’unité dans la diversité des croyances.
Pour les chrétiens, célébrer le Pardon de Notre Dame de la Clarté, c’est s’inscrire dans un processus de conversion perpétuelle. La célébration s’étale généralement sur trois jours (13, 14 et 15 août).
Le Sacrement des malades, fêté le 13, est l’expression de la confiance en la tendresse de Dieu. Faisant sien le thème de l’année, « Heureux les pauvres, une parole, un défi pour aujourd’hui », l’équipe de préparation ajoute qu’il s’agit d’un défi pour notre temps ! Notre monde nous promet des bonheurs éphémères, loin de l’absolu bonheur de Dieu. Le modèle humain de ce bonheur c’est la Vierge Marie. « Marie est celle qui, à travers ses « oui » quotidiens, marqués des joies de la vie mais aussi de la Croix, a atteint la plénitude de la vie célébrée en la fête de l’Assomption » . Elle a su mener sa vie sous le regard de Dieu.
Nous sommes appelés non seulement à croire en Jésus-Christ « mais encore à souffrir pour lui » (Ph. 1, 29). Souffrir pour le Christ, c’est être capable du bonheur qui consiste à accepter la pauvreté évangélique : « S’il y a donc un appel en Christ, un encouragement dans l’amour, une communion dans l’esprit, un élan d’affection et de compassion, alors comblez ma joie en vivant en plein accord. Ayez un même amour, un même cœur ; recherchez l’unité ; ne faites rien par rivalité, rien par gloriole, mais, avec humilité, considérez les autres comme supérieurs à vous. Que personne ne regarde son propre intérêt, mais que chacun de vous pense à celui des autres » (Ph.2, 1-4).
Notre Dame de la Clarté, obtiens pour tous tes Fils, pèlerins de la Terre, la grâce de nous mettre en mouvement pour nous frayer un chemin de Bonheur, de Paix et de Vérité afin de relever tous les défis du Royaume.