L’Onction des malades

Par Père Albert Wanso

L’onction des malades, réconfort des éprouvés
    Institués par le Christ Seigneur et confiés à l’Église, les sacrements sont des signes et des moyens par lesquels la foi s’exprime et se fortifie. Le Catéchisme de l’Église catholique au numéro 1210 précise qu’« ils donnent naissance et croissance, guérison et mission à la vie de foi des chrétiens ».
    Les sept sacrements sont disposés en trois groupes appelés sacrements d’initiation chrétienne (Baptême, Confirmation, Eucharistie), sacrements de guérison (Pénitence ou Réconciliation, l’Onction des malades) et sacrements de services (Mariage, Ordre). A l’occasion de la Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie et le pardon Notre Dame de la Clarté, certains des Fidèles du Christ vont recevoir l’Onction des malades, qui est le sacrement de guérison ! Par ce sacrement l’Église recommande les malades au Christ souffrant et glorifié pour qu’Il les soulage et les sauve. On se souvient de la grande compassion du Christ envers les malades et Il les guérissait. Souvent, pour leur guérison, Jésus demandait aux malades de croire : « Sois sans crainte, crois seulement » (Mc 5, 36).
    L’Onction des malades n’est « pas seulement le sacrement de ceux qui se trouvent à la dernière extrémité » , il peut être administré au fidèle qui, dit la loi de l’Église, « parvenu à l’usage de la raison, commence à se trouver en danger pour cause de maladie ou de vieillesse » (can. 1004 § 1).
    Le Seigneur Jésus-Christ, médecin de nos âmes et de nos corps, a voulu que son Eglise continue, dans la force de l’Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut : c’est le but de l’onction des malades (cf. C.E.C., 1421). L’auteur de la vie n’a point institué un sacrement qui tue ! Confiance, lève-toi, Il porte ta fragilité humaine.
Père Albert Wanso

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